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mai 68 - Page 5

  • Le Comptoir - Le socialisme autogestionnaire, l’héritage oublié de 1968 ? Par Romain Masson

    Les premiers perçoivent mai 68 comme une révolution culturelle, à l’origine d’une libération des mœurs, qui aurait permis le triomphe du néolibéralisme dans la décennie qui suit. Les seconds préfèrent voir dans les événements la plus grande grève générale qui a débouché, dans la continuité de 1936, sur des conquêtes sociales pour les travailleurs. Les uns comme les autres semblent pourtant oublier que le « moment 68 » fut également celui d’une critique radicale du capitalisme en rupture avec le marxisme officiel de l’époque.

    Bien loin de la faculté de Nanterre, c’est à l’université de Strasbourg qu’une réelle mise en cause du capitalisme voit le jour dès 1966. Sous l’influence de l’Internationale Situationniste (IS) fondée neuf ans plus tôt par Guy Debord, se développe un courant socialiste libertaire anti-étatique dit conseilliste car il considère les conseils ouvriers comme la base de l’insurrection et de la société post-capitaliste. La branche locale de l’UNEF fait publier une brochure intitulée « De la misère en milieu étudiant considérée sous ses aspects économiques, politiques, psychologiques, sexuels et notamment intellectuels et de quelques moyens pour y remédier » qui constitue une critique radicale du capitalisme et de toute forme de bureaucratie. En 1968 cette critique anti-autoritaire du capitalisme se fera dans le langage de l’autogestion.

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  • RTL - Cinquante ans de Mai 68 : 12 femmes oubliées par l'histoire

    LES FEMMES ET MAI 68 2/3 - On se souvient des incendies et des manifestations de mai 68... mais peu des combats menés par des femmes durant la révolution de Mai 68.

    e Mai 68, l'histoire retiendra les incendies, les usines et universités bloquées, les revendications et slogans scandés par les militants dans des manifestations bruyantes à travers le France. Les femmes ont peu de place pour s'exprimer dans ce mouvement et leur implication dans cette révolution a été plus ou moins oubliée.

    Lors des Assemblées Générales, les militantes n'arrivent pas à prendre la parole tant les hommes la monopolisent. Pour elles, il faut se politiser ailleurs, investir des amphithéâtres où leurs problématiques sont affichées à l'ordre du jour. Parfois, il faut se retrouver ensemble, dans des réunions non-mixtes pour mieux prendre part à tout ce qui se joue durant ces années de contestation.

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  • Le Monde - Mai 68 : des femmes dans les rues, mais privées de parole publique

    En Mai 68, les femmes sont partout, mais la parole publique ne leur est pas donnée. Une enquête issue du hors-série « 68 : les jours qui ébranlèrent le monde ».

    Elle a rapidement fait le tour du monde en 1968 : la « Marianne de Mai 68 », cette photographie emblématique représentant une jeune fille, sur les épaules d’un homme, brandissant le drapeau du Front national de libération du Sud-Vietnam, montre un mouvement où les femmes sont particulièrement actives. En réalité, comme l’a montré l’historienne Michèle Riot-Sarcey (1), en 1968, « l’histoire insurrectionnelle se décline au masculin ». « La parole publique n’appartient pas aux femmes », prévient-elle dans Histoire du féminisme (La Découverte, 2002).

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  • Un peu d'histoire : Le Point - 13 mai 68 au Quartier latin : rendue aux étudiants, la Sorbonne sera occupée durant un mois

    VIDÉO. L'occupation étudiante intervient le jour même d'une manifestation monstre où, pour la première fois, les ouvriers se mêlent aux étudiants.

    Le lundi 13 mai s'avère un tournant. La contestation déclenchée par les étudiants franchit un nouveau palier. Les syndicats ouvriers et le Parti communiste entrent enfin dans la danse. Le Premier ministre Georges Pompidou n'a pas réussi à désamorcer le conflit, cédant trop tard aux exigences des étudiants. Les mouvements ouvriers ont décrété une grève générale pour le jour même et une manifestation monstre. Plus de 500 000 personnes, étudiants, lycéens, ouvriers, employés, y prennent part. Le slogan le plus utilisé s'adresse à de Gaulle : « Dix ans, ça suffit ! » Cette fois-ci, ce n'est plus une bande de jeunes étudiants bourgeois qui manifeste, mais le peuple.

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  • Un peu d'histoire - Libé : Spécial Mai 68. Ce jour là, dimanche 12 mai. Ils disent..

    «La CGT proteste avec véhémence, indignation, contre l'attitude du gouvernement. S'il veut réellement éviter que la situation ne s'aggrave, il doit immédiatement retirer ses forces de répression policières, et prendre toutes dispositions afin que soient prises en considération les revendications légitimes des étudiants et du monde universitaire, qui, sur de nombreux points, sont communes avec celles des travailleurs.»

    Georges Séguy, secrétaire général de la CGT («France Soir»)

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    L'Humanité - Dimanche 12 mai 1968, 8 heures

    René Mahaud Secrétaire de l'Union fédérale des retraités FILPAC
     
    Nous avons rendez-vous à l'imprimerie Desfossés-Néogravure, pour le traditionnel tournoi de football, qui verra s'affronter les « vieux » des rotos aux jeunes, les « labos » aux « auxiliaires » de la brochure et des bobines, tous désireux d'avoir pour un an la précieuse Coupe René-Sorel, du nom d'un prestigieux dirigeant de la CGT du Livre.
     
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  • RFI - Les dix voix de Mai 68

    Qu’ils soient au cœur de la révolte ou en soient spectateurs, qu’ils écrivent en direct ou quelques mois plus tard, qu’ils soient familiers à tous les francophones ou qu’ils soient tombés dans l’oubli, qu’ils aient alors seize ans ou cinquante-deux ans, ces dix artistes et groupes ont répercuté ou prolongé les mots, les slogans et le vertige de Mai 68.

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  • Un peu d'histoire - Mai-68 à Paris : le 12 mai, Pompidou cède aux étudiants et Barbara fait la pub de la Citroën DS

    Avec "Mai-68 à Paris", France Bleu raconte, 50 ans après, la révolte étudiante et ouvrière et la vie quotidienne de l'époque dans la capitale. Le 12 mai, Georges Pompidou annonce la réouverture de la Sorbonne et les passants photographient les barricades et les voitures brûlées du Quartier Latin.

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